Georges Simenon

En octobre 1933, Simenon signe un contrat qui le lie à Gallimard jusqu'en 1945. Dans son esprit, il en a terminé avec Maigret et la publication, en juin de la même année, de L'écluse n° 1. Aussi, avec un roman intitulé symboliquement Maigret (Paris, Fayard, 1934), l'auteur croit-il se débarrasser définitivement de son personnage qu'il envoie à la retraite à Meung-sur-Loire.

L'abandon de Maigret est motivé par l'ambition de passer à d'autres excercices et d'en finir avec un héros qui le rattache un peu trop au monde du fait divers.

C'est dans cette perspective que s'inscrit l'article dont il est question ici et qui est publié dans le magazine des frères Kessel, Confessions. D'ailleurs, de retraite pour Maigret, les lecteurs ne veulent pas en entendre parler et ils le font savoir à Simenon L'auteur est aussi sollicité par ses éditeurs et se rendre à l'évidence : le destin de Maigret ne lui appartient plus. Dès 1936, il fait revivre le commissaire dans une série de nouvelles-concours commandées par le quotidien Paris-Soir puis, l'année suivante, par la Société Parisienne d'Editions qui lui réclame dix enquêtes (également sous forme de nouvelles) pour ses collections Police-Film et Police-Romans.

 
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