1981/1982

Autres temps, autres moeurs.

Si le sigle de la SPE orne toujours les albums de bandes dessinées, la vieille maison n'est plus que l'ombre d'elle-même. La société des frères Offenstadt est maintenant dans l'escarcelle du groupe Ventillard.

Marius, un journal humoristique sur papier rose est remanié. Rebaptisé l'Epatant-Marius sa rédaction louche franchement en direction de l'Epatant de 1908 à qui un coup de chapeau sera donné dans le premier numéro.

Pellos, restant fidèle à sa vieille décision de ne pas faire de l'imitation de Forton, la fine équipe va atterir dans les mains de Pesch. Les nostalgiques de l'avant-guerre sont ravis, pas les admirateurs de Pellos.

L'Epatant-Marius sera absorbé par Le Hérisson après une brève existence de 8 numéros.

Le Hérisson, à la fin des années 80, était l'un des derniers survivants d'une collection de très nombreux titres diffusés par le groupe Ventillard (Les pieds Nickelés, Bibi Fricotin, L'Epatant, Marius, Le haut-parleur...). Les hebdomadaires d'humour et de bande dessinée, pour se différencier les uns des autres, étaient imprimés sur du papier de couleurs différentes : par exemple, le papier de Marius, qui paraissait le mardi, était rose. Et Le Hérisson, qui paraissait le lendemain, était vert. Ce journal a fini par disparaitre en 1994, précédant de quelques mois la cessation de l'activité "presse" du groupe Ventillard.

Depuis le 10 mai 1995, les publications : Le Hérisson, Marius (fondé en 1924) et L'Épatant ont définitivement disparu des kiosques.

n°24, 22 avril 1982

Principales bandes : Fiche technique :

n° 33, 24 juin 1982
  • Les Pieds Nickelés (J.L. Pesch) ;
  • Cinétoc (Piédoue).

Hebdomadaire ; 35 numéros de 40 pages; format 28 x 40.

· Premier n° : 12 novembre 1981
· Dernier n° : 8 juillet 1982

Le papier de Marius, qui paraissait le mardi, était rose, Le Hérisson, qui paraissait le mercredi, était vert.