Gen-Clo
réalise sa première histoire pour Disney à la fin
des années '70 Il fait quelques histoires de Donald mais l'essentiel
de sa production concerne Mickey. Au début
des années '80 son inspiration graphique se trouvait chez Claude
Marin, Edi-Monde lui ayant demandé, ainsi qu'à d'autres
dessinateurs, d'adopter ce style.
Il dessine ses dernières
histoires de Donald dans la deuxième moitié des années
'80 et ensuite se concentre sur les gags inspirés par la préhistoire
qui apparaissent un moment sur la quatrième de couverture du
Journal de Mickey. Il réalise également des doubles
pages éducatives hebdomadaires consacrées à l'écologie
et à l'environnement. Quand la série s'achève Gen-Clo
entame de courtes histoires - écrites par Alain Clement - où
Mickey est opposé au Fantôme Noir. Il a également
fait quelques histoires mettant Minnie en scène. Gen-Clo est
l'un des meilleurs dessinateurs français de l'univers Disney.
C'est en 1977 que Gen-Clo,
alors enseignant à Longwy, propose à Raymond Maric
un strip quotidien pour le Républicain Lorrain, intitulé
Le père Lakouetche. Le rédacteur
en chef du Journal des Pieds Nickelés se souvient alors du temps
où il scénarisait la famille de Bicot pour Jean-Claude
Forest, et transforme le titre en La famille Lakouetche.
Bien lui en prit, puisque sans s'essoufler, ce "family-strip"
a largement dépassé les 5.000 bandes.
Trois albums furent publiés par le journal de Metz, aux éditions
Serpenoise, et plus de 2.000 bandes sont parues (depuis 1983 environ)
dans Le Républicain de l'Essone sous le autre titr de
La famille Debanlieue. Car cette famille pourrait
aussi bien s'appeler La famille Biniou dans un quotidien de l'Ouest,
tant il est aisé de se reconnaître partout dans ce petit
pavillon qui abrite un père un peu macho, une mère un
peu boulotte, une jeune fille un peu pin-up et un jeune garçon
un peu turbulent. Un peu ou beaucoup, c'est la loi du gag...
Nos deux compères
ont créé en 1983 une seconde série quotidienne,
Les Rase-mottes, axée sur les animaux
et tous les gags qui peuvent naître de leurs multiples particularités.
La parution est devenue hebdomadaire (quelques 2.000 bandes en tout),
et le titre est devenu L'avis des animaux
dans quelques journaux comme Le Républicain de Seine et Marne.
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