Dans ses pages se retrouvaient
essentiellement des nouvelles et romans avec, parmi ses auteurs fétiches,
une abondante production de l’écrivain José
Moselli.
Interrompu du 2 août 1914
(n° 220) au 22 novembre de cette même année1914 (n°
221), il restera figé dans un immobilisme scupuleux. Ni le contenu,
ni la présentation n'évolueront en 26 ans d'existence.
Il continua à privilégier le roman sur la bande dessinée
jusqu'en 1937 où, trop tard, il tente de résister à
la concurrence des journaux de l'Age d'or en adoptant un format plus
grand et finalement se transforme en Hardi !
Il faut également souligner
une belle constance dans les "unes" qui représentent
toujours une scène dramatique souvent accompagnée de sang.
Aux poids des mots, les frères Offenstadt ajoutaient le choc
des dessins ! Il est peu probable qu'un éditeur de magazines
juvéniles actuel ose afficher une telle aggressivité qui
lui vaudrait rapidement les foudres de la censure et des ligues de vertu.